jeudi 29 novembre 2012

Les sentiers de Tenerife

Amis lecteurs, voici un post qui devrait intéresser tous les amoureux de trekkings et de randonnées en partance pour les îles Canaries. Le Cabildo de Tenerife (le gouvernement local) est en passe d'homologuer les sentiers selon les normes en vigueur, en terme de balisage et de signalétique.




Cela se traduit déjà par des fiches de présentation des sentiers complètement réactualisées. Des fiches sentiers très bien présentées et qui contiennent des informations pertinentes, avec notamment un profil de l'itinéraire concerné avec le dénivelé total, une estimation du temps nécessaire pour effectuer le trajet, les connections éventuelles aux autres chemins croisés ....
Des fiches en couleurs et très complètes qui recensent, en plus, l'ensemble des chemins qu'ils soient GR, PR ou Sentiers Locaux.




Une initiative très utile qui complète bien les guides de randonnées en vente dans le commerce.

Nous publierons au fur et à mesure la liste de l'ensemble des sentiers de l'île selon la disponibilité des fiches.

Dans la section Cartes & Topos-guides (menu de droite), vous pouvez acheter la carte de Tenerife, éditions Kompass qui vous permettra de visualiser et de positionner les sentiers que vous déciderez de parcourir. Un bon moyen de préparer votre voyage.

N'hésitez pas à intervenir sur ce post pour demander des infos et éventuellement nous faire part de vos remarques au retour de vacances.

Bon trek à Tenerife

Les sentiers de Tenerife


GR 131 Anaga - Chasna. Tramo: La Esperanza - Area Recreativa La Caldera

GR 131 Anaga - Chasna. Tramo: Area Recreativa La Caldera - El Portillo

GR 131 Anaga - Chasna. Tramo: El Portillo - Degollada de Guajara


GR 131 Anaga - Chasna. Tramo: Degollada de Guajara - Vilaflor


GR 131 Anaga - Chasna. Tramo: Vilaflor - Arona


GR 131.1 Degollada de Guajara - Parador Nacional de Turismo


PR TF 2 Taborno - Pico del Inglés - Valle Seco

PR TF 5 Chamorga - Igueste de San Andrés


PR TF 5.1 Igueste de San Andrés - El Semáforo


PR TF 8 Afur - Taganana - Afur


PR TF 10 Cruz del Carmen - Punta del Hidalgo


PR TF 10.1 Las Escaleras - Las Carboneras

PR TF 35 Mamio - Pinolere


PR TF 35.1 La Caldera - Casa del Agua - Pinolere


PR TF 35.2 Ruta del Agua


PR TF 35.3 Llano de Los Corrales - Pinolere


PR TF 40 Ladera de Tigaiga


PR TF 40.1 Camino Punta del Risco


PR TF 43 Garachico - Montana Chinyero


PR TF 43.1 San Jose de Los Llanos - Montana Chinyero


PR TF 43.2 Los Partidos de Franquis - Chinyero


PR TF 43.3 Santiago del Teide - Montana Chinyero


PR TF 51 San Jose de Los Llanos - Punta de Teno


PR TF 52 Erjos - Las Portelas (Monte del Agua)


PR TF 52.1 Monte del Agua por Las Huertas


PR TF 52.2 Monte del Agua por Las Lagunetas


PR TF 53 Los Silos - Cuevas Negras - Erjos


PR TF 53.1 Cuevas Negras - Tierra del Trigo


PR TF 54 Los Silos - Las Moradas - Monte del Agua


PR TF 55 Los Silos - Talavera - El Palmar


PR TF 56 El Palmar - Cumbre de Bolico


PR TF 57 Callejón de Teno


PR TF 58 Camino del Risco


PR TF 59 Las Portelas - Masca


PR TF 65 Santiago del Teide - Puerto de Santiago


PR TF 70 Guia de Isora - Tagara - Boca Tauce


PR TF 70.1 Aripe


PR TF 70.2 Chirche


PR TF 72 Vilaflor - Paisaje Lunar - Vilaflor


PR TF 83 Altos de Granadilla


PR TF 83.1 Las Vegas - Los Escurriales


PR TF 83.2 Camino de La Corredera


PR TF 86 Villa de Arico - Cumbre de Arico


PR TF 86.1 Ortiz - La Puente (Zona de Escalada)


PR TF 86.2 Arico Nuevo - Area Recreativa El Contador


PR TF 86.3 La Sabinita - Tamadaya


SL TF 81 Camino La Orilla del Monte

samedi 24 novembre 2012

Incendies de La Gomera, trois mois après, quel impact sur les randonnées ?


L’actualité de l’été 2012 n’a pas manqué d’attirer l’attention de toutes celles et ceux qui s’intéressent à la destination Canaries et en particulier les passionnés de randonnée en partance pour la Gomera.

Le Parc national de Garajonay a été le théâtre de violents incendies qui ont ravagé de nombreux hectares sur les versants sud de l’île et menacé « El Monte Verde », la forêt de  laurisilva,  véritable richesse de l’île. Des évacuations  par mer de population depuis Valle Gran Rey, un temps cernée par les flammes, ont même eu lieu.

Les télévisions ont relayé en boucle des images toujours spectaculaires de la progression du feu la nuit et présenté des cartes non moins spectaculaires  des surfaces brulées.


Mais, comme souvent, avec les medias de grande audience, amplification et catastrophisme font partie de l’information. La Gomera  a souffert  donc de cette image négative et apparait  aujourd’hui sur certains sites internet et forums comme une destination sinistrée à éviter et la saison touristique d’hiver s’en ressent ici, avec moins de marcheurs notamment.
Alors qu’en est-il réellement sur le terrain, trois mois après le passage du feu ?
 

Tout n’est pas noir

 
Bien sûr il n’est pas question ici de minimiser la situation, les incendies ont été  graves, probablement les plus graves qu’ai connu l’île depuis des décennies et ils ont marqué durablement  la population.
Mais de là à présenter la Gomera comme un « caillou noir », il y a exagération et interprétation.
Tout d’abord,  il faut  avoir présent à l’esprit  que le feu n’a pas atteint le versant nord  de l’île, le cœur même de la fameuse forêt millénaire et que les sentiers de ces secteurs sont parfaitement praticables, depuis la vallée  de Hermigua, jusqu’à celle de Vallehermoso. Je viens de les parcourir en tous sens durant près de dix jours avec autant de plaisir que mes précédents voyages et il a fallu attendre l’arrivée sur les crêtes de la Merica, sur les hauteurs de Valle Gran Rey pour apercevoir les premières terres calcinées, sur les hauteurs des villages de Las Hayas et de Chipude.
 


 
 
C’est donc sur les versants sud que l’incendie a progressé et c’est d’ailleurs sur ce versant que les 2 foyers ont été allumés.

 
 A l’observation du terrain, on peut donc déjà affirmer que les fameuses cartes catastrophiques présentées par les médias et reprises par certains internautes pour avancer des chiffres fantaisistes sur des pourcentages de terres brulées sont fausses. En effet, ce qui frappe à l’observation est que sur le périmètre, même du passage du feu, les dégâts ne sont pas homogènes. Au gré des versants, des falaises, des barrancos, du type de végétation et aussi de l’action de défense des hommes et des bombardiers d’eau, des « poches vertes » apparaissent de ci de là dans le paysage au milieu de zones calcinées.
 
 
 
De nombreuses zones épargnées, qui impactent aujourd’hui d’autant moins et qui constituent, trois mois après le passage du feu, des zones de régénérations et de stabilisations des sols.
 





 

La nature …  des capacités incroyables !

 
Côté végétation et avec l’arrivée des pluies tant attendues,  le vert est de partout en action. Les palmiers conservent bien sur leur tronc noirci, mais les feuilles vertes sont déjà de retour, idem pour les pins canariens qui débutent de ci de là leur régénération. Dans les barrancos même constat, les cactées repoussent rapidement, reverdissent le paysage et surtout stabilisent les sols, dans ces secteurs de très fortes pentes. La situation est plus difficile dans le faya- brézal, c’est-à-dire la frange forestière de laurisilva du versant sud, en particulier dans le secteur du point culminant de l’île le Alto de Garajonay et autour du Roque de Agando.  Ce sera certainement dans ces secteurs, que la récupération va prendre le plus de temps.
 
 
Mais malgré tout,  là aussi l’optimisme est de mise, le retour des pluies et des brumes, après près de trois ans d’une sècheresse sans précédent, permettent déjà en ce début novembre la reprise timide de fougères et autres plantes endémiques des Canaries ou de la Macaronésie.
 
 

 

Les hommes en action 

L’homme de son côté est engagé à marche forcée aux côtés de dame nature, l’objectif premier avec l’arrivée des pluies est de stabiliser le maximum de terrains brulés et éviter la perte des sols par lessivage. Dans les secteurs les plus gravement brulés, on  peut observer des équipes de forestiers au travail, créant des terrasses à l’aide des troncs calcinés, les remplissant de terre comme pour mieux cultiver et reverdir « le monte verde », si cher au cœur des gomeros.
 
 
 
 
 
 
 
Même énergie sur les sentiers de randonnées où l’on a déjà remplacé les barrières de protection et les marches en rondins  détruites par le feu.
 
 
 
A ce jour seuls les sentiers n°14 et 17 du Parc national de Garajonay sont encore fermés pour travaux, mais l’accès au  Alto de Garajonay reste toujours possible depuis la piste qui démarre au Alto de Contadero. On circule donc parfaitement à pied dans toute l’île.
 
Ici tout le monde se mobilise à l’exemple de la souscription lancée par une compagnie de ferry pour le versement  de 1€ par traversée, des fonds directement versés pour financer le vaste chantier de restauration pour « el monte ».
 
Côté population locale, l’optimisme est là aussi de mise avec ces pluies d’automne qui tombent à point nommé, tous savent que ce printemps la Gomera sera un paradis et se couvrira à nouveau de milliers de fleurs.
 
Amoureux de la randonnée et de la nature, rien ne s’oppose donc à un voyage en terre gomerienne et  je vous invite donc, sans plus tarder à découvrir l’île de La Gomera.
 
 
 
 
 

jeudi 15 novembre 2012

Nouvelle signalétique des chemins à la Gomera


 

Pionnière pour les îles Canaries dans  les années 80 comme destination  de nature et de randonnées, l’île de la Gomera a développé au fil des années un vaste réseau de sentiers, issus, comme souvent des us ancestraux.

Qu’ils soient PR, GR, sentiers de crêtes, de barrancos ou encore sentiers du vertige comme celui de la pared roja D'Agulo,  rien ne manque à la panoplie pour satisfaire les marcheurs épris de nature et de panoramas époustouflants.

Mais la signalétique a souffert au fil des années et certaines dégradations de panneaux pouvaient même être observées ces derniers temps, dans le secteur de El Cedro notamment.

Aussi les autorités locales ont entrepris pour cet automne 2012 un vaste projet de modernisation de la signalétique.
 

« Let’s Gomera Move Caminos » est en route et va nécessiter quelques semaines avant que l’ensemble du réseau de sentiers de l’île ne bénéficie de cette nouvelle signalétique, plus visible et plus précise par ailleurs en terme d’information que la précédente.

Les premiers panneaux sont déjà visibles dans le secteur sud de la Gomera vers Playa de Santiago, Barranco de la Cabrita…

La découverte à pied de cette île n’en sera que facilitée.

vendredi 2 novembre 2012

Bonne nouvelle, il pleut sur les Canaries !!!

Cela fait maintenant trois jours et trois nuits que la pluie est de retour sur les Canaries. L'ensemble des îles sont sous les précipitations, parfois sous forme de forts orages sur les reliefs. Les cumuls les plus importants sont enregistrés  sur les îles de la Palma, El Hierro, mais aussi sur les versants nord de La Gomera et du Parc national de Garajonay, où de violentes pluies tombent et font gonfler "arroyos" et cascades, à l'heure même où sont  redigées ces lignes.

 
 
Fortes pluies en ce vendredi 02 novembre sur la vallée de Hermigua à La Gomera
 
 La pluie est donc  enfin de retour, après presque trois années de sécheresse sans  équivalent. Précipitations quasi nulles qui avait conduit, cet été, les îles Canaries à une sécheresse extrème et au developpement de violents incendies qui ont ravagé les forêts de pins canariens et parcouru une partie des espaces naturels protégés.
 
Le retour de la pluie, seulement 3 mois aprés les incendies dévastateurs et de bonne augurre pour la nature  et la végétation, qui va trouver là, une "énergie" supplémentaire pour sa régénaration et cicatriser ainsi plus rapidement les plaies causées par les feux.
 
Les amoureux de randonnées et de nature se réjouiront d'autant plus qu'il n'était pas rare ces derniers temps, d'observer une extrème sécheresse au coeur même de la laurisylve, où fougères géantes et lauracés souffraient de l'absence durable d'humidité.
 
Vendredi 02 novembre, arroyo del Cedro en crue, La Gomera
 
Si les nombreux touristes présents sur les îles en ces vacances de toussaint ne reconnaissent pas le climat habituel des Canaries et "tournent un peu en rond", les habitants eux, se rejouissent de ce mauvais temps qui a déja rempli les principaux réservoirs et retenues des îles occidentales de l'archipel canarien.
 
 
 
 
La laurisylve de Macaronesie, sous la pluie, un pur bonheur pour les randonneurs